Fieseler Fi 103 Re-IV – Denis Moisan

Maquette MPM – Échelle 1:48

Historique

Vers la fin de 1943, la situation de l’Allemagne paraissant désespérée, un petit groupe d’officiers Nazi, dirigés par la célèbre pilote d’essais Hanna Reitsch, se mirent en tête de créer une arme qui pourrait changer cette situation. Ainsi vint l’idée de développer un avion suicide qui pourrait être utilisé contre d’importants objectifs ennemi. Plusieurs type d’avions furent considéré pour être convertis en missile piloté. Le Fieseler Fi-103 (mieux connu sous le nom de V-1) aurait été suggéré par nul autre que le SS-Haupsturmfuhrer Otto Skorzeny.

L’idée fut adopté au cours de l’été 1944 sous le nom de code Reichenberg. Une campagne de recrutement fut immédiatement lancée dans le but de trouver des pilotes près à se sacrifier pour la patrie en s’écrasant avec leur appareil sur des objectifs ennemi. Le terme Selbstopfer-Piloten (Selbstopfer pouvant se traduire par sacrifice de soi) fut employé pour désigner ses Kamikazes Allemand. Hitler et le haut commandement n’étant pas très chaud à l’idée d’employer des pilotes suicide, il fut décidé qu’une fois que le pilote aurait la certitude que son appareil atteindrait la cible il pourrait tenter de sauter en parachute. Comme la vitesse de l’engin serait alors d’environ 700 km/h, les chances de survie du pilote serait quand même très mince.

Quatre versions du Reichenberg furent produite dont trois pour l’entraînement. La version opérationnel de l’appareil, le Re-IV fut distribué au Kampfgeswader 200 qui fut chargé de son déploiement en opération.

Le programme fut cancellé en octobre 1944 et même si environ 175 Re-IV furent construit, aucun ne fut utilisé en opération.

Le Kit

Une grappe d’environ 20 pièces, la verrière, une petite feuille de décalques et les instructions est tout ce que contient la boite. La gravure est bonne et les instructions très claire.

Construction

Rien de bien compliqué, mais comme certaine marque d’éjection de moulage sont visible, notamment au niveau du moteur, un peu de travail de remplissage est nécessaire. Le cockpit est très simple avec seulement un tableau de bord, un siège, un manche à balais et un palonnier. Mis à part les harnais, aucun autre détail ne devras être ajouté. Beaucoup de soins est requis pour l’assemblage du fuselage car le joint pourrait être très difficile à camoufler si la préparation est inadéquate.

Les marques de moulage sur la face intérieur des ailes doivent être sablé sinon il est impossible d’obtenir un joint parfait. Le reste du montage ne pose aucun problèmes majeur. La pièce no.19 (patin d’atterrissage) ne doit pas être utilisée pour le Re-IV car seul le planeur d’entraînement Re-III en était pourvu.

Peinture et finition

Des trois finitions proposées, mon choix c’est arrêté sur la version A. Après quelques recherches, je me suis aperçu, sans grande surprise, que plusieurs opinions contradictoires existe à propos du camouflage du Re-IV. Selon moi, la meilleure approche dans cette situation (qui est fréquente lorsqu’il est question des camouflages de la Luftwaffe) est de prendre le maximum de références et de tenter d’en venir à une conclusion logique.

Le feuillet de MPM donne le bleu gris RLM 76 comme couleur de base, recouvert d’un serpentin plus ou moins dense de vert clair RLM 82 sur la majorité du fuselage. Les ailes et quelques panneaux seraient (toujours selon MPM) vert foncé RLM83, mais comme la majorité de mes références mentionnaient le brunviolet RLM 81, j’ai donc substitué le RLM 81 au RLM 83. Autre fait intéressant, certain Re-IV auraient eu la moitié avant des ailes peint en RLM 81 et la moitié arrière en RLM 82. La peinture utilisé est de Model Master : FS 34079 pour le RLM 82, FS 30118 pour le RLM 81 et le Lichtblau RLM 76.

Comme aucune marque de nationalité n’était présente sur ce type d’appareil (ni sur les V1 d’ailleurs) l’application des décalques est un jeu d’enfant.

Conclusion

J’ai été très surpris par l’ampleur du travail requis pour un si petit kit. La complexité du camouflage et le sablage et remplissage nécessaire y étant pour beaucoup. Ce fut quand même un projet agréable et une fois terminé cet appareil mal connu avec son camouflage particulier est une addition intéressante à toute collection.

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